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Moins assis, bouger plus

Les directives de santé publique recommandent aux adultes de faire de l’exercice au moins 3 fois par semaine. Cependant, ces séances représentent généralement moins de 5% de tout le temps d’éveil chez les adultes. Alors, que faites-vous le reste du temps ?

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié une nouvelle ligne directrice en 2020 recommandant au moins 150 minutes d’exercice modéré ou 75 minutes d’exercice vigoureux par semaine pour une vie saine. Plusieurs études appuient ces recommandations.

Par exemple, une étude portant sur plus de 42 000 personnes a montré un lien clair entre les niveaux d’activité et les années en bonne santé. Dans cette étude, les chercheurs ont découvert qu’une activité légère est associée à 1,5 année supplémentaire en bonne santé, tandis qu’une activité modérée et vigoureuse est associée à jusqu’à 3,5 et 6 années supplémentaires en bonne santé, respectivement.

Cependant, l’OMS et d’autres directives vont au-delà de l’exercice structuré (comme la course ou le sport) et étendent leurs recommandations à la limitation du temps passé à être sédentaire (par exemple assis ou devant la télévision).

Cela est dû à la compréhension scientifique actuelle selon laquelle l’exercice physique structuré et moins de temps assis peuvent avoir un impact direct sur votre santé. Un nombre croissant de preuves montre des liens entre les heures quotidiennes passées assis ou à regarder la télévision et une augmentation de la mortalité cardiovasculaire et par cancer.

Le temps passé assis chez les adultes a augmenté au cours des dix dernières années, atteignant 5 à 8 heures par jour. Il est important de noter que des études montrent qu’une si grande position assise, associée à un manque d’activité physique, peut augmenter davantage le risque de maladies cardiovasculaires.

De plus, des niveaux plus élevés d’activité physique tout au long de la journée (bouger davantage pendant le travail, les trajets, les tâches ménagères et les loisirs) sont associés à une amélioration de plusieurs des facteurs contribuant aux contributeurs de santé et de longévité. Une étude examinant systématiquement les données de 35 essais a montré que l’interruption de périodes prolongées en position assise entraînait des modifications des valeurs sanguines suggérant une protection contre le développement du diabète de type 2 et de l’athérosclérose.

La stratégie de moins s’asseoir et de bouger plus offre exactement ce que cela ressemble. Il se concentre initialement sur la réduction et l’interruption du temps d’assise en augmentant la position debout et en marchant comme des « pauses-casse-croûte de mouvement » tout au long de la journée (par exemple, les conversations à pied, les mollets soulevés pendant le brossage des dents et l’utilisation d’escaliers au lieu de litts).

Cette approche offre une transition plus douce et plus réalisable par rapport à la secousse bien connue mais parfois intimidante d’un mode de vie sédentaire à un exercice intense régulier qui peut être plus difficile à respecter.

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